Merci, Jeeves [P.G Wodehouse]

L'auteur : Pelham Grenville Wodehouse, né à Guilford, le 15 octobre 1881 et mort à New York le 14 février 1975. Auteur comique britannique naturalisé citoyen américain en 1955, il est très prolifique : il a écrit plus de 90 livres de récits, plus de 100 autres récits en magazines, 400 articles, 19 pièces de théâtre, et 250 chansons pour 33 comédies musicales (pour Jerome Kern, Cole Porter, Ira Gershwin, etc.). Son personnage du valet de chambre Jeeves est devenu internationalement célèbre.

L'histoire : Pour une histoire de banjo, Wooster doit quitter la capitale et se séparer de Jeeves. Celui-ci part au service d'un de ses plus vieux amis, Chuffy, qui tombe éperdument amoureux de Pauline Stoker, ancienne fiancée de Wooster. Ajoutez un peu de cirages, des situations loufoques et improbables et vous aurez le principe du livre.

La quatrième de couverture précise par ailleurs : " Il y a deux sortes de lecteurs de Wodehouse, affirmait un critique anglais, ceux qui l'adorent et ceux qui ne l'ont pas lu.
" Gageons que la France va redécouvrir avec enthousiasme ce monde éternel rempli de filles énergiques, d'oncles dociles, de tantes redoutables, de pairs excentriques et de baronnets transis que domine la figure inoubliable de Jeeves, le butler irremplaçable, le gentleman du gentleman, à la puissance cérébrale sans limites. et aux cocktails infaillibles contre les chagrins d'amour et les gueules de bois.

Mon avis : J'ai ce livre en ma possession depuis quelques années déjà. Fervente lectrice de Tom Sharpe (je ferai sûrement un billet dessus un jour), il me semblait que P.G. Wodehouse était un peu dans la même veine des auteurs britanniques comiques, même si Sharpe va plus loin encore.

Début mars je me lançais enfin dans la lecture de ce livre. Effectivement, les situations sont cocasses et loufoques. On passe un bon moment et on sourit face à l'intelligence de ce Jeeves qui garde son flegme "so british" en toute circonstance. Ce livre ne tient pas par l'histoire, somme toute assez banale, mais bien par le ton et la manière dont sont racontées ces aventures. Un bon moment donc, mais pour moi qui ai lu du Tom Sharpe bien avant du Wodehouse, cela ne va pas assez loin.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

La cité Abraxas

Thérapie [Sebastian Fitzek]

Musée du Quai Branly #4 : Amériques