Pars vite et reviens tard [Fred Vargas]
L'auteur : Fred Vargas, de son vrai nom Frédérique Audouin-Rouzeau, est une romancière française, née en juin 1957 à Paris. Spécialisée dans les romans policiers, elle est archéozoologue et historienne de formation. Son premier roman, Les jeux de l'amour et de la mort, publié en 1986, est récompensé au Festival de Cognac. Son frère est l'historien spécialiste de la Première Guerre mondiale Stéphane Audouin-Rouzeau, et lui a inspiré le personnage de Lucien Devernois.
L'histoire : On l'a peint soigneusement sur les treize portes d'un immeuble, dans le 18e arrondissement de Paris : un grand 4 noir, inversé, à la base élargie. En dessous, trois lettres : CLT.
Le commissaire Adamsberg les photographie, et hésite : simple graffiti, ou menace ?
À l'autre bout de la ville, Joss, l'ancien marin breton devenu Crieur de nouvelles est perplexe. Depuis trois semaines, une main glisse à la nuit d'incompréhensibles missives dans sa boîte à messages. Un amuseur ? Un cinglé ? Son ancêtre murmure à son oreille : " Fais gaffe à toi, Joss. Il n'y a pas que du beau dans la tête de l'homme. "
Mon avis : J'ai tellement entendu parler de Fred Vargas, et la plupart du temps en bien, que j'ai fini par lire ce livre. Fred Vargas passe pour la reine du polar français. Il faut lui reconnaître un style, sans violence, plus porté sur les introspections de son commissaire, et qui détonne de tout ce qu'on lit habituellement.
L'idée de départ ici est bonne. Un rapport avec la peste et la Première Guerre mondiale, sujets sur lesquels on sent l'auteur très à l'aise. On apprend d'ailleurs pas mal de choses. Le passage du point de vue de l'assassin, du clameur public, et du commissaire se fait bien et permet de tout recroiser à la fin.
Mais que de longueurs dans les descriptions et pour tout mettre en place ! Le cliché d'un flic tellement "bouffé" par son boulot que sa vie personnelle est un quasi désert, qu'il s'entend mieux à faire parler les morts que de discuter avec les vivants qui ne sont ni des suspects, ni des victimes... La description d'un Paris que je ne reconnais pas, qui est tout à la fois celui du début et de la fin du XXe siècle. Un fin très capilotracté ...
Je n'ai pas accroché, ni l'intrigue, ni les personnages, ni le style d'écriture. J'attendais peut-être trop de Fred Vargas... Dommage.
L'histoire : On l'a peint soigneusement sur les treize portes d'un immeuble, dans le 18e arrondissement de Paris : un grand 4 noir, inversé, à la base élargie. En dessous, trois lettres : CLT.
Le commissaire Adamsberg les photographie, et hésite : simple graffiti, ou menace ?
À l'autre bout de la ville, Joss, l'ancien marin breton devenu Crieur de nouvelles est perplexe. Depuis trois semaines, une main glisse à la nuit d'incompréhensibles missives dans sa boîte à messages. Un amuseur ? Un cinglé ? Son ancêtre murmure à son oreille : " Fais gaffe à toi, Joss. Il n'y a pas que du beau dans la tête de l'homme. "
Mon avis : J'ai tellement entendu parler de Fred Vargas, et la plupart du temps en bien, que j'ai fini par lire ce livre. Fred Vargas passe pour la reine du polar français. Il faut lui reconnaître un style, sans violence, plus porté sur les introspections de son commissaire, et qui détonne de tout ce qu'on lit habituellement.
L'idée de départ ici est bonne. Un rapport avec la peste et la Première Guerre mondiale, sujets sur lesquels on sent l'auteur très à l'aise. On apprend d'ailleurs pas mal de choses. Le passage du point de vue de l'assassin, du clameur public, et du commissaire se fait bien et permet de tout recroiser à la fin.
Mais que de longueurs dans les descriptions et pour tout mettre en place ! Le cliché d'un flic tellement "bouffé" par son boulot que sa vie personnelle est un quasi désert, qu'il s'entend mieux à faire parler les morts que de discuter avec les vivants qui ne sont ni des suspects, ni des victimes... La description d'un Paris que je ne reconnais pas, qui est tout à la fois celui du début et de la fin du XXe siècle. Un fin très capilotracté ...
Je n'ai pas accroché, ni l'intrigue, ni les personnages, ni le style d'écriture. J'attendais peut-être trop de Fred Vargas... Dommage.
Commentaires
@Jules : essaie ! Qui ne tente rien ... :-)