La voie du sabre [Thomas Day]

L'auteur : Thomas Day est le nom de plume d'un auteur français de SF et fantasy, né en décembre 1971 à Paris. Entre autres publications dans des fanzines et magazines de critiques, il est le directeur de la collection Lunes d'encre chez Denoël (qui publie le diptyque Le livre de toutes les heures de Hal Duncan dont nous reparlerons sûrement ici un jour).

La voie du Sabre est le premier tome du cycle du même nom, qui se poursuit avec L'homme qui voulait tuer l'Empereur.

L'histoire : Pour parfaire l'éducation de son fils Mikédi, le chef de guerre Nakamura Ito le confie à un rônin du nom de Miyamoto Musashi. Un samouraï de légende, le plus grand maître de sabre qu'ait connu l'Empire des quatre Poissons-Chats. Ensemble, pendant six longues années, le maître et l'apprenti vont arpenter la route qui mène jusqu'à la capitale d'Edo, où l'Impératrice-Dragon attend Mikédi pour en faire son époux.
Mais la Voie du Sabre est loin de trancher l'archipel en ligne droite : de la forteresse Nakamura aux cités flottantes de Kido, du Palais des Saveurs à la Pagodes des Plaisirs, Mikédi apprendra les délices de la jouissance, les souffrances du combat, et la douceur perverse de la trahison.

Mon avis : À l'heure d'écrire mon billet sur ce roman, je ne sais pas trop quoi dire. Cette lecture est issue du challenge de découverte avec les collègues du bureau. De prime abord, à lire la 4e de couverture, je n'ai pas été emballée. J'ai déjà eu l'occasion de lire de la Fantasy se déroulant dans une sorte de Japon médiéval qui n'a pas existé, mâtiné de découverte de soi, de découverte sexuelle, de découverte de l'amour et d'un chemin d'apprentissage semé d'épreuves à passer. C'est donc avec réticence que je me suis plongée dans ce livre, tout en sachant que j'en viendrais à bout. Il faut attendre le séjour sur les îles de Kido pour que l'histoire commence se lire plus facilement. Mais tout ceci est à mon goût à la fois trop timoré, trop attendu, sans liant véritable : on navigue d'un endroit à un autre, d'une épreuve à une autre, sautant au passage des années. En 280 pages l'auteur nous conte 30 ans de la vie, 30 ans d'apprentissage et de découverte de ce qu'est profondément l'être humain, notamment à travers le rapport entre le maître et l'élève. 280 pages, c'est peu, trop peu, et donc forcément elliptique.
À côté de ça, je dois reconnaitre un réel travail de documentation de la part de l'auteur puisque
Musashi Miyamoto est un personnage qui a réellement existé, une figure emblématique du Japon. Je reconnais également une jolie idée que de prêter, par 4 fois, la plume a des personnages de l'histoire pour conter au lecteur des moments clés, des légendes sur les grands noms qui peuplent ce monde, et dont la moindre n'est pas la dernière, nous dévoilant un peu plus de l'intriguant Musashi.Au final donc, une impression vraiment mitigée : je ne peux pas dire que c'est compliqué à lire, ni que j'ai eu du mal. Mais je n'ai pas été emportée, je suis restée à côté de cette histoire, prenant mon livre sans déplaisir mais sans entrain particulier non plus.

Commentaires

XL a dit…
oui et non : ton commentaire est intéressant, mais il me suffit et je n'irai pas vers ce livre (la Fantasy ?!)
Marie a dit…
Dommage ! La couverture est très sympa, et plutôt tentante !
gruikman a dit…
Je pense aussi que l'auteur a suivi la manière de conter des livres japonais traditionnels. Ca me fait beaucoup penser à un livre dont la chronique devrait sortir bientôt sur ce même site. C'est trop marqué pour ne pas être volontaire. Pour ma part, j'ai bien aimé même si je le trouve trop court sur la fin et un poil répétitif. Je crois que j'en aurais voulu plus mais pas de celui qui conte et qui ne me fait pas rêver mais de Musashi. Ca me fait penser à ces histoires de samourai comme Zatoishi qui m'ont toujours plues : un guerrier avec un côté philosophe et sage mais qui découpe des têtes à tour de bras avec du sang qui gicle au plafond: ça me plaît, allez savoir pourquoi :)
La chèvre grise a dit…
@ tous : effectivement, c'est clairement volontaire de la part de l'auteur. Je comprends que certains puissent aimer, mais pour ma part, je n'ai pas pu me plonger dans l'histoire réellement.

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