Ted, de Seth MacFarlane

Film américain de Seth MacFarlane, sorti le 10 octobre 2012, avec Mark Wahlberg et Mila Kunis.

L’histoire : À 8 ans, le petit John Bennett fit le vœu que son ours en peluche de Noël s’anime et devienne son meilleur ami pour la vie, et il vit son vœu exaucé. Presque 30 ans plus tard, l’histoire n’a plus vraiment les allures d’un conte de Noël. L’omniprésence de Ted aux côtés de John pèse lourdement sur sa relation amoureuse avec Lori. Bien que patiente, Lori voit en cette amitié exclusive, consistant principalement à boire des bières et fumer de l’herbe devant des programmes télé plus ringards les uns que les autres, un handicap pour John qui le confine à l’enfance, l’empêche de réussir professionnellement et de réellement s’investir dans leur couple. Déchiré entre son amour pour Lori et sa loyauté envers Ted, John lutte pour devenir enfin un homme, un vrai !

Mon avis : Pour tout vous dire, si je suis allée voir ce film, c’est parce qu’il me restait des places de cinéma bientôt périmées à utiliser. Car le synopsis me laissait craindre une comédie pochtronne, grasse et pas très élégante. Les avis plutôt positifs ne me rassuraient pourtant guère. J’aurais du en rester là.
Car concrètement, c’est une comédie très masculine que celle-ci. Le nounours a une tête très sympathique et on a très envie de lui faire des câlins. Au début. Ensuite, et j’avoue que c’est très bien trouvé, la voix de Joey Starr accentue d’autant le décalage vraiment intéressant entre sa bouille adorable et son comportement de jeune mâle obsédé par le sexe qui cherche à choper tout ce qui bouge et porte jupe.
Sur le principe, l'histoire devrait parler à chacun de nous, toucher l’enfant qui se cache et qu’on n’abandonne que difficilement, pour entrer dans l’âge adulte. Malheureusement, on se perd dans toutes ces scènes de débauche et de gags potaches, tous les personnages sont exagérés. Alors qu’on aurait pu attendre une fable irrévérencieuse bien ficelée. Quelques sketchs feront mouche, mais au milieu de tous les autres où vous ne rigolerez pas, cela ne suffit pas. Et puis, quelqu’un pourrait-il me dire quel est le problème des américains avec les pets et les rots ? Car cette comédie en est truffée ! Vraisemblablement, cela devrait faire rire le spectateur. Mais, de ce côté de l’Atlantique, ça tombe plutôt à plat et donne un aspect très « pipi-caca » à ce film.
Je suis donc complètement passé à côté, vous l’aurez compris. En même temps, certains autour de moi dans la salle rigolaient franchement. Alors, c’est que cela leur parlait davantage.

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