Frankenweenie, de Tim Burton

Film d’animation américain de Tim Burton, sorti le 31 octobre 2012, avec les voix de Winona Ryder et Martin Landau.

L’histoire : Après la mort soudaine de Sparky, son chien adoré, le jeune Victor fait appel au pouvoir de la science afin de ramener à la vie celui qui était aussi son meilleur ami. Il lui apporte au passage quelques modifications de son cru… Victor va tenter de cacher la créature qu’il a fabriquée mais lorsque Sparky s’échappe, ses copains de classe, ses professeurs et la ville tout entière vont apprendre que vouloir mettre la vie en laisse peut avoir quelques monstrueuses conséquences…

Mon avis : Voici quelques temps que les films de Tim Burton ne m’intéressaient plus. Je ne suis pas allée voir Dark Shadows ou Alice au pays des merveilles et j’avais été assez déçue par Charlie et la chocolaterie. Sweeney Todd rattrapait un peu l’hécatombe des dernières années mais sans arriver à la hauteur d’œuvres comme Big Fish ou Sleepy Hollow.
Ce film, qui semble avoir réellement tenu au cœur du réalisateur, a été l’occasion de renouer avec lui. Car nous sommes là dans l’ambiance et la qualité des débuts. Certes, cela reste peut-être sans grande originalité venant de lui, c’est du pur Tim Burton : tout est dans l’animation, dans la qualité de l’image, bien plus que dans le scénario. Pas de renouvellement donc, mais un retour au bon Tim Burton qu’on appréciait il y a plusieurs années. Et si la trame reste assez simpliste, cette fois pourtant, il réussit à nous emporter sur les traces de ce petit Victor, sans ami, dévasté par la disparition de son chien Sparky.
On notera quelques longueurs et on sent que l’histoire était écrite pour un court métrage. Mais l’ensemble passe sans ennui. Des clins d’œil à Godzilla, Dracula ou les Gremlins et bien sûr Frankenstein qui font sourire. Beaucoup d’émotion et de tendresse se dégagent, renforcées par le noir et blanc. On sent un réel attachement à ces personnages de la part du réalisateur. Notamment celui du professeur de sciences qui est tout fait génial, que ce soit pour sa première heure de cours ou dans sa relation avec les parents d’élèves accusateurs. Il donne un ton savoureux au reste du film en apportant les notions de défi, d’expérimentation et de rêve.
Par contre, je me suis faite avoir. En voulant voir ce film en VO, toutes les salles le proposaient obligatoirement en 3D. 3D qui n’apporte absolument rien au film, encore une fois.

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