Django unchained, de Quentin Tarantino

Film américain de Quentin Tarantino, sorti le 16 janvier 2013 avec Jamie Foxx, Christoph Waltz et Leonardo DiCaprio.

L'histoire : Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut l’aider à traquer les frères Brittle, les meurtriers qu’il recherche. Schultz promet à Django de lui rendre sa liberté lorsqu’il aura capturé les Brittle – morts ou vifs. Alors que les deux hommes pistent les dangereux criminels, Django n’oublie pas que son seul but est de retrouver Broomhilda, sa femme, dont il fut séparé à cause du commerce des esclaves…
Lorsque Django et Schultz arrivent dans l’immense plantation du puissant Calvin Candie, ils éveillent les soupçons de Stephen, un esclave qui sert Candie et a toute sa confiance. Le moindre de leurs mouvements est désormais épié par une dangereuse organisation de plus en plus proche… Si Django et Schultz veulent espérer s’enfuir avec Broomhilda, ils vont devoir choisir entre l’indépendance et la solidarité, entre le sacrifice et la survie...

Mon avis :  Quentin Tarantino qui s'essaie au western ? Pas besoin de lire le scénario, je fonce ! Juste un petit avertissement pour ceux qui seraient tentés : le film dure 3 heures.
Comme souvent, les personnages de Tarantino sont habités par une force, une réelle énergie, une incommensurable envie de se venger. Django tient parce qu'il souhaite retrouver sa femme. Et le Dr Schultz, étrange chasseur de primes insensible à l'esclavagisme, va l'accompagner sur le chemin, l'initier à la manipulation de l'homme blanc, lui donner les moyens d'exister devant le monde entier. Ce Dr Schultz est bavard, violent, idéaliste mais businessman, pourtant près à faire oeuvre de justice en aidant Django à retrouver sa femme.
Cette quête va mener le spectateur dans tous ce qu'il y a de plus abject dans l’assujettissement d'un être par un autre, par la contrainte : vente, marquage comme du bétail, tortures en tout genre, prostitution... Jamie Foxx campe un personnage fort, émouvant, qui entraîne le spectateur à sa suite tout au long des 3 heures que dure ce film. Et je vous promets qu'on ne regarde pas sa montre un seul instant tellement on est pris dans l'histoire qui se déroule sous nos yeux.
Notons comme souvent le travail sur l'image et l'importance de la bande son, qui rapproche ce film de Kill Bill. Si Tarantino a une véritable fascination pour le sang, et ce film n'en manque pas, loin de là, il sait se faire plus subjectif et doux quand il traite des sujets plus sensibles.
C'est du bon, c'est du très bon cinéma !

Commentaires

dasola a dit…
Bonjour Petite fleur, c'est du bon, du très bon avec un Leonardo di Caprio qui m'a bluffée. Bonne journée.
La chèvre grise a dit…
J'ai moi aussi été bluffée. J'avoue avoir tiqué au début du générique en le voyant apparaître. Puis j'ai oublié et était complètement happée par le film. Je ne l'ai pas immédiatement reconnu, preuve qu'il incarne vraiment bien son personnage. Je trouve qu'il prend de l'ampleur physique, ce qui lui permet de jouer des rôles de plus en plus intéressants.
Alex Mot-à-Mots a dit…
Les acteurs sont vraiment extras, en plus.

Posts les plus consultés de ce blog

La cité Abraxas

Thérapie [Sebastian Fitzek]

Musée du Quai Branly #4 : Amériques