Chimpanzés, de Mark Linfield et Alastair Fothergill

Film documentaire de Mark Linfield et Alastair Fothergill, sorti le 20 février 2013.

L'histoire : A travers Oscar, un petit chimpanzé, nous découvrons l’apprentissage de la vie au cœur de la forêt tropicale africaine et suivons avec humour, émotion et angoisse ses premiers pas dans ce monde. Suite à un drame, il va se retrouver séparé de sa mère et laissé seul face à l'hostilité de la jungle. Jusqu'à ce qu'il soit récupéré par un chimpanzé plus âgé, qui va le prendre sous sa protection... 

Mon avis :Je vous parlais il y a peu d’Hôtel Transylvanie, que j'avais au final assez peu apprécié. Quitte à devoir sortir avec votre bambin pour un cinéma, choisissez plutôt Chimpanzés !
Le petit Oscar ne peut que faire craquer tout le monde, petit comme grand. Il a une bouille terrible, qui ne permet plus de douter deux secondes que l'Homme descend du singe. Il bondit d'arbre en arbre, abuse des gentillesses de maman, fait des bêtises avec les autres petits chimpanzés de sa troupe. Ses yeux pleins de confiance et de gentillesse sont attendrissants. En même temps, me direz-vous, comme ces animaux ne sont pas doués de paroles (quoi qu'ils ne se gênent pas pour s'exprimer à grand coup de cris et autres couinements), on peut leur prêter autant de sentiments humains que l'on veut.
Le commentaire en voix off vise clairement les enfants et tend justement à cet anthropomorphisme. Un adulte pourrait s'en passer mais il restera bluffer face aux images. Celles-ci sont magnifiques et nous plongent au coeur de la jungle africaine, sur les traces d'une communauté de chimpanzés, dont Oscar et sa maman. On se demande le temps qu'il a fallu pour réunir autant de matière et monter cette histoire. Il y a peut être quelques scènes répétitives, notamment sur le cassage des noix, mais il ne faut pas oublier qu'il s'agit ici d'un documentaire un peu scénarisé et non d'un film. Les séquences de vie quotidienne reviennent donc volontairement.
Il manque peut être une mise en lumière de la marque de l'Homme sur cette zone sauvage. Car nul doute que les cameramen ont, par leur simple présence, modifier le comportement et/ou l'équilibre de la zone dans laquelle ils pénétraient. On ne dit rien au spectateur du nombre de spécimens de chimpanzés encore existants. C'est dommage, on aurait pu profiter de cette magnifique vitrine pour responsabiliser un peu nos semblables.

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