La petite mort [Davy Mourier]

L'auteur : Né en juillet 1976, Davy Mourier est un français très occupé : acteur, scénariste, graphiste, réalisateur et auteur de bandes dessinées.

L'histoire : La Petite mort est un enfant presque comme les autres. Sauf que plus tard, il devra reprendre le travail de Faucheuse de son père.

Ce qui tombe mal, c'est qu'en vrai, la Petite Mort veut être fleuriste.

Mon avis : C'est au détour de mes allées et venues dans les rayonnages BD de la bibliothèque municipale, bien que munie d'une liste déjà bien fournie de possibilités à emprunter, que je suis tombée sur cette Petite mort dont j'avais déjà entendu parler, mais je ne sais plus où.

Autant vous dire tout de suite, en dehors de quelques gags qui m'auront fait sourire, je suis globalement passée à côté. Il faut dire que ça commence par une petite déception : l'album est proposé en réalité augmentée, c'est-à-dire qu'un QR code sur la première page vous permet d'accéder depuis tablette ou smartphone a des contenus complémentaires. Sauf que, après rachat de la boite proposant ces fonctionnalités par Apple, le service n'est plus assuré. Déjà que je ne suis pas fan de ces compléments qui vous pousse à couper l'immersion dans votre lecture, mais si, quand je suis prête pour une fois à jouer le jeu je suis frustrée... Mais soit, ceci est anecdotique.



Non, ce que je reproche à cet album, c'est qu'il soit un amas de gags qui n'ont pas toujours un rapport avec le personnage que l'auteur créé, cette Petite Mort. Plusieurs pages sont consacrées à Buz Aldrin et à ce qu'il aurait pu vivre sur la Lune s'il avait été le premier à poser le pied sur sa surface. Le rapport avec la choucroute ? Il semble que les contenus complémentaires permettent de comprendre ces enchaînements, mais le recours à cet à-côté aurait tendance à m'agacer, preuve s'il en faut que l'album en lui-même est mal conçu s'il doit s'appuyer sur autre chose. Alors que ce rejeton de la grande Faucheuse, lui, a du potentiel qui n'est pas suffisamment exploité à mon goût. On pourrait aller dans le vraiment sombre et cynique. Mais j'ai eu l'impression que Davy Mourier ne voulait pas choquer et dès lors préférait rester sur des sentiers assez politiquement correct. Quel dommage !

La petite mort, de Davy Mourier
Delcourt
Septembre 2013

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